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Isabella Keiser & Jean-Louis Mercuzot

Isabella Keiser & Jean-Louis Mercuzot

Dissymétrie moléculaire, concert-conférence

un partenariat avec la maison pasteur

La vie c’est le germe et le germe c’est la vie. — Louis Pasteur

2022 marque le bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur. Cette même année, Salim Nalajoie mène un projet d’éducation artistique et culturelle avec les élèves de l’ENIL Bio de Poligny en partenariat avec l’EPCC Terre de Louis Pasteur sur le thème « Louis Pasteur et la fermentation »; les prémices du projet « Dissymétrie Moléculaire » commencent secrètement à germer… Lors d’une rencontre au CRD de Dole/les caves entre Christophe Meynier et Salim Nalajoie, les bases sont jetées : « et si nous proposions une expérimentation en lien avec Louis Pasteur dans le cadre du dispositif les auditeurs du soir de la Ville de Dole ! »

En coopération avec Sébastien Descamps et avec l’aide précieuse de Daniel Raichvarg, professeur émérite à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, nous avons choisi la symphonie fantastique de Berlioz, une œuvre contemporaine de l’époque où Pasteur « découvre » la dissymétrie moléculaire, ainsi que la conférence de Louis Pasteur, faite à la société chimique de Paris le 22 décembre 1883, pour point de départ de notre expérimentation.

Bicentenaire Pasteur

quand la musique devient particule

Seuls les produits nés sous l’influence de la vie sont dissymétriques, cela parce qu’à leur élaboration président des forces cosmiques qui sont elles-mêmes dissymétriques. — Louis Pasteur

Alors que H. Berlioz venait de composer la Symphonie fantastique, en 1847, L. Pasteur entreprend ses travaux de recherche sur la dissymétrie moléculaire. Deux ans plus tard A. Sax invente le saxophone. Ce projet musical tente une improbable rencontre entre l’univers de ces trois illustres individus. Après moultes manipulations hertziennes, échantillonnage et mise en particules de la Symphonie fantastique, explorations sonores, expérimentations improvisées, une sorte de stéréo-chimie, nos éprouvettes ont enfanté un set Electro Pop propice aux expériences acouslamgoriques de Salim Nalajoie, inspiré ou non par les écrits de Louis Pasteur.

Cette proposition est donc fortement recommandée à un public aimant l’expérimentation, la recherche et l’aventure sonore. « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche » (Aphorisme attribué à Charles De Gaulle mais dont l’origine et la paternité sont en réalité inconnues). Ce projet honore à sa façon un chercheur qui a cherché et trouvé, un musicien qui a composé et un inventeur qui a inventé…

La pièce Dissymétrie Moléculaire ainsi créée se présente sous la forme d’une conférence-spectacle-musicale. Chaque mouvement est entrecoupé d’extraits choisis de la conférence de Louis Pasteur faite à la société chimique de Paris le 22 décembre 1883, créant ainsi une conférence-musicale. Les partitions musicales écrites en MAO et improvisées au saxophone et aux synthétiseurs modulaires viennent compléter cette conférence. Cette pièce se décompose en 5 mouvements, chacun inspiré de la symphonie fantastique de Berlioz :

1/ Continuum espace-temps d’après « Rêveries-Passions »
2/ Concept d’après « un bal »
3/ Songe d’une nuit chimique d’après « Songe d’une nuit de sabbat » et de la conférence de Louis Pasteur
4/ Dissymétrie vocabulaire d’après « Scène aux champs »
5/ Dissymétrie moléculaire d’après « Marche au supplice »

Les textes sont écrits en fonction de thèmes inspirés par la musique et des travaux de Louis Pasteur concernant la dissymétrie moléculaire.

Salim Nalajoie

Salim Nalajoie

Texte/Slam, Voix

De son vrai nom Salim Maghnaoui.  « Je suis un songe franco-marocain originaire de l’Atlas-jurassien, ma vie est une danseuse du ventre en combinaison de ski ». Autodidacte en écriture poétique et notamment en slam, Salim est avant tout curieux d’à peu près tout. Il a suivi de nombreux ateliers/formations dans des domaines tout aussi variés : L’écriture poétique, Théâtre et clown, Danse, Chant… Salim découvre le Slam en 2004 à la Fraternelle – Maison du Peuple où il « fait ses armes ». Il collabore à différents projets poétiques et/ou musicaux (l’usine à l’œuvre aux côtés de Flora Mercier, écriture pour « Hierophonie V » sous la direction de Keiko Nakamura etc.). En 2016 il crée son « One Slam Show » qui s’intitule « Mots pour Maux », un récital de poésie joyeuse, humoristique et humaniste. A l’époque son nom de scène est « Salim Igré » une sorte de pied-de-nez autodérisoire. Lors d’une représentation de « Mots pour Maux » près d’Angoulême, le dessinateur Jim Maester vient le trouver à la fin du spectacle pour lui dire « Ce n’est pas Salim Igré que vous devriez porter comme nom mais Salim Nalajoie » ! Il s’inspire de la richesse de ces expériences dans son travail.

Christophe Meynier

Christophe Meynier

Saxophones, Mao, Compositions

Originaire de Franche Comté, ce « touche à tout » au parcours atypique se passionne très jeune pour toutes les musiques. Passant du tambour dans la fanfare du village au saxophone (conservatoire de Lons le S), il désertera à l’adolescence le son des clairons et l’académisme de l’institution (qui le pousse à la porte) pour se mettre à la guitare et au chant. Il reviendra au saxophone par intérêt pour le jazz et poursuivra plus sérieusement sa formation à l’AIMRA de Lyon. Loin des chapelles, il a été musicien professionnel au sein de multiples formations allant du jazz au free rock en passant par les musiques traditionnelles, la chanson française et des musiques plus « hardcore ». Il se revendique aujourd’hui comme un musicien/compositeur sans frontière, il est membre du groupe Pocket Full of Funk et participe à de nombreux projets en tant que sideman. Titulaire du CA de musiques actuelles depuis 2001, il est en charge du département musiques actuelles du CRD de Dole où il met en place un dispositif d’accompagnement adapté à ces esthétiques, organise un réseau départemental de formation avec les structures voisines (SMAC, Scène nationale, associations musiques actuelles) et participe activement à la structuration du secteur.

Sebastien Descamps

Sébastien Descamps

Synthèse modulaire

Musicien et ingénieur du son basé à Besançon depuis près de 20 ans, co-fondateur du Cube Studio, Sébastien Descamps signe sous le pseudo Stellr des aventures sonores et des recherches parallèles à ses projets collectifs, parmi lesquels on compte Féroces, Asidefromaday ou Stellardrive. Il enseigne la pratique des instruments électroniques et de la musique assistée par ordinateur dans les départements Musiques Actuelles du CRR de Besançon et du CRD de Dole.